Le navet



L’ouvreuse du cinéma met en garde le couple qui est venu à la séance avec son bébé :
–  Si l’enfant pleure, vous devrez quitter la salle. Bien sûr, on vous remboursera !
Une demi-heure après le début du film, le mari se penche vers sa femme :
–  Qu’en penses-tu ?
–  Ce film est archinul !
–  T’as raison, secoue donc le petit.

Argent de poche



Pendant les vacances, un petit garçon propose ses services dans le voisinage pour se faire de l’argent de poche. Un monsieur lui dit :
– Tu tombes bien. Je te donne cinquante euros pour me repeindre le porche en vert. Tiens voilà la peinture…
– Deux heures plus tard le garçon revient.
– C’est fait.
– Déjà ? Bravo ! Tiens voilà cinquante euros.
– Merci, m’sieur. Mais si vous permettez, je vous signale que votre 4 x 4 c’est pas un Porsche c’est un Mercedes…

L’autoroute



Un ministre africain vient en voyage officiel en France, et se fait inviter à dîner chez son homologue français. En voyant la somptueuse villa de ce dernier, et toutes les toiles de maître aux murs, il lui demande comment il peut bien s’assurer un tel train de vie avec sa paye somme toute modeste de serveur de la République. Le français l’entraîne près de la fenêtre :
– Vous voyez l’autoroute là-bas ?
– Oui
– Elle a coûté vingt milliards, l’entreprise l’a facturée 25 et m’a versé la différence.
Deux ans plus tard, le ministre français est en voyage officiel en Afrique et rend visite à son homologue. Quand il arrive chez lui, il découvre un palais comme il n’en avait encore jamais vu. Stupéfait, il demande :
– Mais je ne comprend pas, il y a 2 ans vous trouviez que j’avais un train de vie princier, mais par rapport à vous…
Le ministre africain l’entraîne près de la fenêtre :
– Vous voyez l’autoroute là-bas ?
– Non…
– Ben voilà….

A la NASA



Journée d’entretien d’embauche à la NASA ; on recrute un volontaire pour la première expédition sur Mars… Une précision néanmoins, l’élu n’aura pratiquement aucune chance de revenir sur terre…
Ça ne se bouscule pas au portillon mais trois types se présentent finalement et, les responsables de la mission demandent aux postulants ce qu’ils souhaitent obtenir comme dédommagement financier.
« Je veux dix millions », déclare le premier, un ingénieur, « et je léguerai tout à la recherche spatiale ! »
Interrogé juste après, le second, médecin répond: « Je veux 20 millions, la moitié pour ma famille, l’autre pour faire un don à l’église… »
Le troisième, un homme d’affaires, se présente alors et annonce : « Je veux 30 millions ! »
Le Président de la commission de la NASA, impressionné par les prétentions de cet homme qui n’a aucun diplôme scientifique, lui demande alors de justifier son appétit pécuniaire.
« En fait », explique t-il, « Ça fera 10 millions pour moi, 10 pour vous et on envoie l’ingénieur ! »

L’insolent



Un professeur déjeune à la cantine quand un étudiant vient s’asseoir en face de lui.
Le prof lui dit avec un sourire narquois:
– Les oiseaux et les cochons ne déjeunent pas ensemble !
– Oh ! s’cusez, alors je m’envole, lui répond l’étudiant.
Honteux de s’être fait avoir si bêtement, le professeur décide de le coller lors du contrôle de la semaine suivante, mais l’étudiant répond parfaitement à toutes les questions. Alors le prof lui pose un petit problème :
-Tu es dans la rue et tu trouves deux sacs, l’un contient des billets de banque et l’autre de l’intelligence, lequel choisis-tu ?
– Le sac rempli de billets, répond l’étudiant.
– Moi, à ta place, j’aurais choisi l’intelligence !
– Les gens prennent toujours ce qu’ils n’ont pas, lui répond l’étudiant .
Le professeur ravale sa rage, mais il prend la copie de l’étudiant et inscrit dans la marge: « CONNARD ».
L’étudiant prend sa copie, va s’asseoir et au bout de quelques minutes, il revient.
– Monsieur, lui dit-il, vous avez signé mais vous avez oublié de me mettre une note !

Le clin d’oeil



C’est un gars qui est affublé d’un tic très marqué: il cligne de l’œil droit tout le temps. Ce gars est justement en train de postuler pour une place de commercial, et en ce moment, il passe son entretien d’embauche.
L’employeur lui dit :
– C’est incroyable. Vous êtes diplômé des meilleures écoles de commerce, vos recommandations sont excellentes, et votre expérience est sans commune mesure par rapport à celle des autres candidats… Normalement, je vous embaucherais sans réfléchir… Pourtant, je pense qu’un commercial affublé d’un tic comme le votre aurait tendance à perdre des clients en leur faisant peur. Je suis désolé, mais je ne peux pas vous embaucher.
Le gars répond :
– Attendez, mon tic disparaît si je prends deux aspirines. Je vous assure !
– Vraiment ? Je ne demande qu’à vous croire. Montrez-moi !
Alors le gars fourre les mains dans ses poches et commence à en sortir toutes sortes de préservatifs des rouges, des bleus, des fluorescents, des parfumés…. et finalement, il sort une boite d’aspirine. Il l’ouvre, prend deux comprimés, les avale, et hop, les clignements de l’œil cessent peu à peu.
Le patron est assez surpris :
– Eh bien, vous avez dit vrai. Cependant, je suis le patron d’une compagnie respectable, et je n’ai pas l’intention d’employer quelqu’un qui court les filles parmi tout le pays !
– Courir les filles ? Que voulez-vous dire ? Je suis marié et très heureux en ménage !
– Alors comment expliquez-vous tous ces préservatifs ?
– Ah ça ?! Vous êtes déjà entrés dans une pharmacie, en clignant de l’œil, et en demandant de l’aspirine ?

La sieste



Adossés à un olivier, deux Corses font la sieste dans un champ, en contrebas de la route.
Arrive à plus de cent à l’heure un camion de la Brink’s qui, emporté par la vitesse, manque le virage, dévale le talus et vient s’écraser à l’autre extrémité du champ.
Le camion est disloqué, les deux convoyeurs sont inanimés, et les sacs de fonds éventrés laissent échapper une montagne de billets.
Alors un des deux Corses se redresse légèrement et dit à son copain :
– Oh! Doumé ! Si le vent se lève, on est milliardaires …

L’Amérique



Sur le port de La Rochelle, une jeune fille, les larmes aux yeux, regarde les navires à quai.
– Vous aimez les bateaux à ce point-là ? lui demande un marin.
– Non, je n’y connais rien. Je rêve seule ment de m’embarquer pour l’Amérique, mais je n’ai pas d’argent…
– Écoutez, fait le marin, ça pourrait s’arranger. Mon bateau appareille ce soir pour New York. Si vous voulez, je vous cache dans une chaloupe, et je vous apporte à manger toutes les nuits. Seulement il faudra être gentille et me faire des gros câlins…
La pauvre fille a tellement envie de connaître l’Amérique qu’elle accepte. Le marin la cache au fond d’une chaloupe, lui apporte chaque nuit de la nourriture, et chaque nuit elle le paye en nature.
Le cinquième jour, le commandant, en se promenant sur le pont, entend un bruit qui provient d’une chaloupe. Il soulève la bâche et découvre la passagère clandestine.
– Je vous en supplie, dit-elle, ne me dénoncez pas aux autorités américaines, laissez-moi débarquer à New York…
– Qu’est-ce que c’est cette histoire de New York ? fait le commandant. Vous êtes sur le bac de l’île de Ré…

La moumoute du comte



Monsieur le comte vient de mourir. Et comme il tenait à ce que personne ne le voie sans sa moumoute qu’il n’enlevait que la nuit, on le couche dans le cercueil avec la perruque sur la tête.
Mais dans cette position elle glisse, impossible de la faire tenir droite.
Après de multiples tentatives, la veuve se désespère. Alors le croque-mort lui dit :
– Ne vous inquiétez pas, je vais vous arranger ça !
Un quart d’heure plus tard, il vient la prévenir que c’est fait : la moumoute reste parfaitement droite.
– Oh, merci, merci ! Combien vous dois-je ? dit la comtesse.
– Rien du tout ! Pour un malheureux clou…

Le livre



Une femme appelle son mari :
– Chéri ?
– Ouais ! Qu’est-ce que tu me veux encore ?
– L’autre jour, j’ai acheté un livre et je ne le retrouve plus. Tu te souviens, il s’appelait « L’art de devenir centenaire ». Qu’est ce que tu en as fait ?
– Je l’ai jeté !
– Tu as du culot, je voulais le lire ! Pourquoi l’as-tu jeté ?
– Parce que j’ai vu que ta mère commençait à le lire !

Les vendanges



Cela se passe en France dans la région alsacienne, par manque de main d’œuvre les vignerons ont engagé des étrangers pour les vendanges et parmi eux un Africain surnommé Janvier qui parle peu le français.
Après la première journée, la dame du vigneron inquiète demande donc à Janvier comment cela s’est-il passé.
– Oh très bien madame; il y a une bonne ambiance et aujourd’hui nous avons coupé la riesling.
– Mais non on ne dit pas LA riesling, mais LE riesling (Vin d’Alsace).
– Ah bon ? J’ai fait une erreur sur le.
La seconde journée de nouveau la dame lui demande donc comment la journée s’est passée :
– Oh très bien madame, l’ambiance est très bonne malgré le travail dur, je me plais bien, les copains sont chouettes aujourd’hui nous avons coupé la Gewurztraminer.
– Mais non Janvier, on dit LE Gewurztraminer et pas LA Gewurztraminer (Vin d’Alsace).
Le lendemain janvier est absent au départ du matin et la dame du vigneron est donc très inquiète pour lui, mais vers 10 heures, elle rencontre Janvier, assis sur le banc près de l’église et elle l’interroge :
– Mais Janvier pourquoi n’es-tu pas venu au travail aujourd’hui ?
– Oh non madame, car aujourd’hui mes copains ont dit qu’ils coupaient LE pinot noir (Vin d’Alsace) ! J’ai eu peur qu’ils se soient trompés eux aussi !